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Télécharger Totalité et infini : essai sur l'extériorité PDF Fichier Emmanuel Levinas - " On conviendra aisément qu'il importe au plus haut point de savoir si l'on n'est pas dupe de la morale. La lucidité - ouverture de l'esprit sur le vrai - ne consiste-t-elle pas à entrevoir la possibilité permanente de la guerre ?L'état de guerre suspend la morale; il dépouille les institutions et les obligations éternelles de leur éternité et dès lors annule dans le provisoire les inconditionnels impératifs. Il projette d'avance son ombre sur les actes ...
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Le Titre Du Livre | Totalité et infini : essai sur l'extériorité |
Auteur | Emmanuel Levinas |
ISBN-10 | 2253053511 |
Date de publication | 30/11/-1 |
Livres Format | eBook PDF ePub |
Catégories | essai |
Mots clés | Totalité infini l'extériorité |
Évaluation des clients | 3.99 étoiles sur 5 de 38 Commentaires client |
Nom de fichier | totalité-et-infini-essai-sur-l-extériorité.pdf |
Taille du fichier | 27.18 MB (la vitesse du serveur actuel est 27.01 Mbps |
Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Totalité et infini : essai sur l'extériorité. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter ou de lire ce livre.
L'extériorité comme essence de l'être signifie la résistance de la multiplicité sociale à la logique qui totalise le multiple . Pour cette logique la multiplicité est une déchéance de l'Un ou de l'Infini une diminution dans l'être que chacun des êtres multiples aurait à surmonter pour revenir du multiple à l'Un du fini à l'Infini . La métaphysique le rapport avec l'extériorité c' est-à-dire avec la supériorité indique par contre que le rapport entre le fini et l'infini ne consiste pas pour le fini à s'absorber dans ce qui lui fait face mais à demeurer dans son être propre à s'y tenir à agir ici-bas. Le bonheur austère de la bonté invertirait son sens et se pervertirait s'il nous confondait avec Dieu. Comprendre l'être comme extériorité rompre avec l'exister panoramique de l'être et avec la totalité où elle se produit permet de comprendre le sens du fini sans que sa limitation au sein de l'infini exige une incompréhensible déchéance de l'infini; sans que la finitude consiste en une nostalgie de l'infini en un mal du retour. Poser l'être comme extériorité c'est apercevoir l'infini comme le Désir de l'infini et par là comprendre que la production de l'infini appelle la séparation la production de l'arbitraire absolu du moi ou de l'origine.Les traits de la limitation et de la finitude que prend la séparation ne consacrent pas un simple « moins » intelligible à partir de l'« infiniment plus » et de la plénitude sans défaillance de l'infini ; ils assurent le débordement même de l'infini ou pour le dire concrètement de tout le surplus par rapport à l'être de tout le Bien qui se produit dans la relation sociale. A partir de ce Bien le négatif du fini doit être compris. La relation sociale engendre ce surplus du Bien sur l'être de la multiplicité sur l'Un. Elle ne consiste pas à reconstituer comme dans le mythe du Banquet le tout de l'être parfait dont parle Aristophane : ni en se replongeant dans le tout et en abdiquant dans l'intemporel ni en conquérant le tout par l'histoire. L'aventure qu'ouvre la séparation est absolument nouvelle par rapport à la béatitude de l'Un et à sa fameuse liberté qui consiste à nier ou à absorber l'Autre pour ne rien rencontrer. Un Bien par-delà l’Être et par-delà la béatitude de l'Un voilà qui annonce un concept rigoureux de la création qui ne serait ni une négation ni une limitation ni une émanation de l'Un. L'extériorité n'est pas une négation mais une merveille. (pp. 324-325) + Lire la suite
Le moi ce n’est pas un être qui reste toujours le même mais l’être dont l’exister consiste à s’identifier à retrouver son identité à travers tout ce qui lui arrive. Il est l’identité par excellence l’œuvre originelle de l’identification.